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 « PÊCHEURS DE RÊVES » 

LE RÉCITAL

 

 

 

 

 

 

Une  scène  dans  l’ombre,  les notes d’un piano…  Un  filet  de  lumière laisse apparaître  le  tissage d’un voile blanc. C’est un  cerf-volant « Papillon »… Un rêve d’enfant, déposé là, sur le piano.

 

Les notes s’élargissent, bâtissent une mélodie et ouvrent la fenêtre à la première chanson : « Le vieux piano ». Ce cher vieux piano, chargé d’histoires, d’émotions, du souvenir de ceux qu’il a vu naître et qu’il a vu mourir. Il emprunte la voix du conteur pour évoquer son temps passé, ses airs de gloire, la folie des doigts qui ont glissé sur lui, les prières des soldats qu’il a accompagnés. Ses cordes s’intensifient, vibrent ! Tout s’illumine, le violoncelle rejoint le piano, le narrateur apparaît.

 

« Se dire les choses comme elles sont, sans même inventer des histoires… » Laurent Brunetti invite les spectateurs à retrouver la sève de leur enfance ensommeillée. Grâce au « Retour du Narrateur », les petits contes d’autrefois retrouvent la vie, rappellent que les miettes de pain semées le long de nos sentiers font ce que nous sommes, hommes devenus grands.

 

Le grand livre est ouvert. Les histoires se réveillent, se succèdent...

 

Un garçon cherche l’endroit où déposer le dessin et le chocolat destinés à son père (Je vous espère) - L’adulte ne choisit pas toujours son métier, celui-ci aurait bien conjuré le sort pour ne jamais se retrouver à devoir maquiller un mort (Le gala des RIP) – L’amie, l’amante à l’odeur parfumée, brûle entre les doigts (Fidèle ennemie) - Elégante comme un ver à soie, la mélancolie a une haleine de novembre (Mélancolie) - Le pèlerin sur la voie des cieux, le Camino (Saint-Jacques) - Une lettre écrite à une dame depuis longtemps mariée (Lettre d’Honfleur) - Mais ça ne s’écrit pas une chanson d’amour ! C’est couper ses narcisses, faucher ses grands discours (Chanson d’amour) – Aimer ses biens, s’aimer bien (Tango de l’avarice) – Les amoureux s’enlacent, se lassent sous un parapluie (Quand il pleut sur Paris) – Le papillon s’envole, le garçon a grandi et s’imagine parfois que dans ses rêves, il danse. Ce jouet resté là a volé son enfance (Le chant des nymphes) – On se retrouve face à face, ce sont juste les murs qui ont changé (Bien sûr).

 

Tantôt serein, tantôt déchaîné, Laurent Brunetti parle de la vie. Ses histoires ? Il les respire, les transpire, il est habité par chacune d’elles. Il se donne à tour de rôle dans la peau du poète, du crooner,,du fou, de l’adulte, de l’enfant...

Le pianiste et le violoncelliste partagent intégralement la scène, ils se glissent avec élégance et fantaisie dans la peau des personnages. Soutenu par un jeu de lumières efficace, le théâtre épouse la chanson.

 

Ce récital invite et provoque les spectateurs à redevenir enfants.... enfin,  « Pêcheurs de rêves ». 

    

 « PÊCHEURS DE RÊVES » 

LE RÉCITAL

 

 

 

 

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